Le photovoltaique au sol, l’apogée du greenwashing

il est impossible de considérer le photovoltaïque comme écologique ou « renouvelable » & durable. Ci dessous, une petite liste des gros inconvénients à notre connaissance, la liste n’est pas exhaustive, il y en a bien d’autres encore…

LE PHOTOVOLTAÏQUE CACHE L’EOLIEN
En effet, ne produisant pas ni la nuit ni l’hiver, l’élu qui aura installé des PV au sol pour de l’argent vous demandera des éoliennes !

1. Une bulle financière à venir.

A force de pousser à l’installation, tous les panneaux vont produire ou ne pas produire en même temps. Le prix de l’électricité va donc chuter drastiquement en été et augmenter très fort l’hiver & toutes les nuits. Une catastrophe économique et un casse-tête pour le réseau électrique

2. Artificialisation des terres.

C’est aller à contre-courant des besoins fondamentaux de l’espèce humaine et des valeurs de l’écologie. Mettre en concurrence alimentation ou faune sauvage avec cette production électrique faible et intermittente relève du danger pour l’humanité et la biodiversité.

Cette technologie est trop gourmande en espace vital (règne végétal, animal ou alimentation humaine). Laissons la friche à la nature et 100% des terres arables à l’agriculture.

3. Les feux de forêts, les grêlons…

La pollution en cas de feu de forêt (surtout dans le sud de la France ou les pays méditerranéens) sera incommensurable. Et les feux de forêt sont amenés à s’intensifier.

En quelques minutes, un parc photovoltaïque sera détruit par une pluie de grêlons comme Châteauroux l’a connue le 25 mai 2022. La preuve par l’exemple ici (en version pdf) : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire/grele-en-saone-et-loire-le-parc-photovoltaique-de-vitry-en-charollais-detruit-aux-trois-quarts-juste-avant-sa-mise-en-service-2571736.html

3. Pas renouvelable ni durable, mais au contraire, c’est de l’obsolescence programmée

La durée de vie des photocellules est trop faible pour ce qu’elles produisent. Environ 25ans de durée de vie : cela génère une quantité de déchets et une énergie de recyclage éventuelle insoutenable écologiquement.

Les ENRI en général nécessitent une gestion en aval très pointue et demande + de pylônes & transformateurs (encore des ressources !), tandis que l’installation centralisée actuelle a fait ses preuves depuis si longtemps…

4. Une électricité inutile.

Le photovoltaïque ne produit pas assez pour satisfaire les besoins électriques vitaux de l’être humain dans le contexte actuel, à savoir : le chauffage décarboné (en hiver !), et les productions industrielles (aciéries pour fabriquer des vélos, en plein hiver…)

Leur rendement est très mauvais (un facteur de charge 13 à 16%, signifie que l’installation produit à plein seulement de 13 à 16% du temps sur toute l’année sur toute sa durée de vie), ce qui signifie que l’on immobilise des ressources planétaires (travail, transformation, minerais, terres rares) pour RIEN ou presque.

Et alors, on fait comment ?

-> Le photovoltaïque sur toiture pour l’auto-consommation en site isolé : cela permet d’expérimenter une certaine « transition électrique », mais savoir que la quantité de plomb ou lithium nécessaire à l’autonomie est très élevée et peu durable (recyclage des batteries tous les 4 ans)

-> En solaire, le plus malin, c’est le solaire thermique car l’eau chaude sanitaire représente un poids-lourd dans les factures de courant…

-> La meilleure réponse globale que nous connaissions à l’heure actuelle se trouve dans les productions de JM JANCOVICI, un petit résumé ici :

https://twitter.com/franceinfo/status/1528630846575497217