La Confédération paysanne

Des membres de notre association ont assisté au forum de la conf’36 concernant le néfaste tournant pris par l’agriculture. https://indre.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=13277
Nous sommes d’accord sur la majeure partie de cette analyse des agriculteurs de la Confédération Paysanne, et en attendons de même des autres syndicats agricoles.
Sur le sujet de la méthanisation, et les bassines, nous suivons sans réserve aucune.

En revanche, nous souhaitons apporter de fortes nuances sur l’industrie photovoltaïque.
Quelques points retiennent donc notre attention.
1. Pas un mot sur l’industrie des éoliennes dans l’argumentation de la Confédération Paysanne.
Notre association ainsi que toutes les autres anti-éoliennes se battent depuis une décennie au moins, avec des succès sur le terrain, sans aucun écho de la confédération paysanne.

L’éolien et le photovoltaïque sont deux industries qui fonctionnent pourtant ensemble, les capitaux sont ceux de l’industrie du fossile. On ne peut donc pas dissocier les deux.

Nous sommes surpris que la confédération paysanne parle de paysage avec le photovoltaïque quand il est de bon ton d’opposer aux anti-éoliens qu’ils doivent intégrer ces machines dans leur imaginaire paysager.

2. Une acceptation du photovoltaïque, donc qui relève du « deux poids deux mesures » dans une analyse superficielle qui pose question.

L’industrie qui les fabrique en Chine repose sur l’exploitation du charbon bas coût, et l’exploitation des mines africaines qui font travailler des enfants.
Cette technologie ne produit que 13% de l’année simultanément sur tout le territoire, et le reste du temps, ou pour le chauffage ou l’industrie lourde, il faut du fossile.
Cette technologie émet 40g de CO2 au kwh produit tandis que le nucléaire en émet 4g.
Cette technologie est très fragile (grêle, sable, entretien) et relève purement de l’obsolescence programmée.

Nous ne comprenons donc pas comment la Confédération paysanne puisse tolérer cette technologie asiatique sur les toits ou dans les ‘friches’.

Les espaces artificialisés doivent revenir à la nature, ou l’agriculture, et non à l’industrie chinoise.