1

Non aux éoliennes à Martizay

La commission d’enquête a donné un avis défavorable au projet d’Azay Le Ferron Martizay pour les mêmes raisons que nous clâmons dans notre dossier « Les Sables », qui, lui, a vu la justice nous imposer des éoliennes destructrices de biodiversité.
Rapport et conclusionsMartizay

A Azay Le Ferron : non aux éoliennes, ni ici ni ailleurs.




Rendez-vous le 18 décembre à Déols

Le collectif CIER organise une soirée débat-table ronde, avec l’excellent Fabien Bouglé, qui durant 30 minutes nous parlera de la situation des ENRI au national. Ensuite interviendront le préfet et le président du conseil départemental de l’Indre; prendront aussi la parole le président du CIER Pierre Dumont et Jean Panel. Prendra aussi la parole, Jean-Christian Fraiscinet des Bodin’s, qui témoignera de son expérience.

Pascal Vrignat, le porte parole du collectif, assurera l’animation.
UN EVENEMENT à ne manquer sous aucun prétexte.

MERCI de nous indiquer votre présence ici :

Participation Mobilisations
Prénom / Nom
Prénom / Nom
Prénom
Nom
Je viendrai à Déols le 18 décembre

Voici l’affiche :




ADEME : mise en demeure par la FED

Mise en demeure de l’ Agence de Maitrise de l’Energie
de fournir des justificatifs concernant les économies de CO2 des parcs éoliens

Une lettre avec AR a été adressée le 18 octobre au Président de
l’ADEME pour lui demander de fournir les études scientifiques qui ont servi à étayer les chiffres que cette Agence gouvernementale a publié concernant les économies de CO2 attribuées aux éoliennes.
Ces données servent de base au gouvernement pour justifier le programme d’accélération des Energies Renouvelables et sont relayées massivement par les médias depuis des années. Elles constituent un des arguments principaux des industriels du secteur pour l’obtention des permis de construire des parcs éoliens terrestres et offshores en prétendant lutter contre le réchauffement climatique

Monsieur SYLVAIN WASERMAN
Président ADEME
20 avenue du Grésillé BP 90406 49004 Angers Cedex 01

Jean-Louis Butré
Président Fédération Environnement Durable
3 rue des Eaux 75016 Paris

Paris, le 18 octobre 2023 Lettre recommandée avec AR

Objet : Demande d’actualisation du taux d’émission CO² des éoliennes terrestres en France présenté sur la base publique gérée par l’ADEME – « Base Empreinte® ».

Monsieur le Président,

La Fédération Environnement Durable – FED- est une association d’intérêt public, agréée nationalement pour la défense de l’environnement.

A ce titre, elle apporte son soutien aux associations locales de défense de l’environnement qui sont confrontées notamment au développement des éoliennes terrestres sur le territoire national.

Ces associations locales se donnent pour mission d’analyser les dossiers soumis à enquête publique dans le développement de nouveaux projets d’implantation d’éoliennes qui relèvent de la règlementation de l’environnement au titre des « installations classées pour la protection de l’environnement ».

De façon pertinente, votre Agence promeut la nécessité de mettre en place une comptabilité carbone pour tout nouveau projet industriel et en particulier les sites d’éoliennes terrestres.

Sur le terrain, nos associations locales doivent donc développer une méthodologie pour vérifier les bilans CO² mis en avant par les promoteurs de ces installations éoliennes terrestres et éventuellement dénoncer les allégations mensongères au titre du Code de l’Environnement[1].

Votre Agence administre et publie une base de données publiques et génériques de facteurs d’émission et de jeux de données d’inventaire nécessaires à la réalisation de l’exercice de comptabilité carbone et de calculs d’empreinte environnementale pour ces projets industriels (« La Base Empreinte® »).

Cette base présente un taux d’émission des éoliennes terrestres pour le cas français de 14,1 g CO2 eq / kWh pour une durée de vie moyenne de 20 ans[2].

Pour l’élaboration de ce taux auquel se référent tous les promoteurs éoliens terrestres, nous avons noté les points suivants :

Selon votre présentation, il semblerait que cette analyse ait été sous-traitée à un prestataire extérieur et non réalisée par l’ADEME directement,
L’analyse du cycle de vie a été réalisée suivant la situation du parc éolien en 2017,
La phase de démantèlement en fin vie des ouvrages n’a pas été retenue dans l’analyse,
Le facteur d’émission ne prend pas en compte non plus l’intermittence induite.

S’agissant de programmes de déploiements qui doivent être accélérés de façon significative, il nous paraît donc indispensable que nos associations puissent disposer des informations les plus actualisées possibles. Dans ces conditions et aux vu des remarques soulevées ci-avant, nous avons l’honneur de vous adresser les questions suivantes :

Si cette analyse a été sous-traitée à un prestataire, conformément à l’article L 311-1 et suivants du Code des relations entre le Public et l’Administration, nous souhaitons avoir communication de la lettre de mission que vous avez formulée auprès de ce prestataire et copie de l’étude intégrale réalisée par ce prestataire.

L’analyse date de 2017. A cette époque, la hauteur moyenne des engins hors sol n’était que de 135 mètres, pales comprises. A ce jour, la hauteur des installations nouvelles est passée à 240 mètres soit une augmentation de près de 75%. Comment comptez-vous adapter le calcul du taux d’émission aux nouvelles configurations des nouveaux matériels utilisés ?

En 2017, l’industrie éolienne était alors dominée par des acteurs européens dont on peut supposer qu’ils faisaient preuve d’une certaine transparence pour leur bilan carbone. Disposez-vous d’informations équivalentes de la part des industriels chinois qui prennent maintenant une part prépondérante dans la production des matériels ?

Tenez-vous compte les émissions CO² provoquées par les transports de ces matériels pondéreux depuis la Chine ?

La loi impose aux promoteurs de nouvelles contraintes de démantèlement depuis 2020, notamment l’excavation complète des fondations. Compte de ces nouvelles contraintes règlementaires, considérez-vous toujours justifié de négliger le CO² émis lors des opérations des démantèlement et de recyclage ?

Au-delà de ces points techniques évoqués ci-dessus que votre Agence devrait être en mesure de corriger facilement, nous souhaitons revenir sur le sujet de l’intermittence qui nous paraît fondamental.

Vous indiquez dans la Base Empreinte® : « Les facteurs d’émission présentés ci-dessous ne tiennent pas compte de l’intermittence induite ». Or ce taux d’émission de CO² indiqué par votre Agence pour les éoliennes terrestres sert de référence officielle aux promoteurs éoliens dans leur projet pour faire état du CO² évité.

Une éolienne terrestre est un moyen de production d’électricité, aléatoire, non pilotable mais prioritaire sur le réseau électrique. De sorte que les autres moyens de production qui sont eux pilotables doivent constamment adapter leur production en fonction de la puissance éolienne effective en jeu, pour équilibrer le réseau.

En 2017, quand ce moyen de production dans le mix électrique était marginal, il pouvait être concevable de ne pas tenir compte de son intermittence.

Aujourd’hui ce moyen de production a vocation à devenir très significatif dans le mix électrique français si on en croit les décisions officielles. Cette augmentation de part dans le mix va se produire sans pour autant que les caractéristiques de leur production (aléatoire, non pilotable et prioritaire) aient été corrigées.

Il nous paraît donc indispensable que l’Agence propose une méthodologie officielle pour calculer pour un projet éolien la quantité de CO² évité qui soit adaptée au cas français. En effet, l’analyse du CO² évité sera totalement différente si on considère, que l’électricité suppléante de l’intermittence est l’électricité nucléaire ou l’électricité issue de turbines à gaz.

Quel serait le moyen de substitution adapté au cas français qui serait utilisé « officiellement » pour équilibrer le réseau face à une éolienne en panne de production afin de calculer le CO² évité par une éolienne ?

Pensez-vous que votre Agence soit en mesure de proposer une méthodologie de calcul du CO² évité adaptée au cas des éoliennes terrestres ?

Dans un souci de parfaite transparence, nous nous permettons de vous indiquer que nous rendrons publique auprès des associations locales de défense de l’environnement tant la présente lettre que la réponse (ou l’absence de réponse) de votre Agence.

Nous vous prions d’agréer Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.

Jean-Louis Butré
Président




Crucial: on ne lâche rien et participe

  • 1. Participez à la consultation publique du gouvernement qui veut donner le statut d’Intérêt Public Majeur aux usines éoliennes et photovoltaïques, leur permettant de déroger à toutes les règles élémentaires de protection de l’environnement et des personnes: cliquez ci-dessous et commentez avant le 24 nov 2023 ↴
    https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projets-de-decrets-relatifs-aux-conditions-a2933.html

    Au 5 novembre, il n’y a que 75 contributions, dont les nôtres, vous avez compris que le silence qui entoure cette mesure est hallucinant, quand 68 millions de personnes seront impactées!
    Cela vous concerne directement, vous et vos enfants, car cette mesure va augmenter durablement les émissions de CO2, en plus de dévaster le pays.
    FAITES SUIVRE A TOUTES VOS CONNAISSANCES.

  • 2. Un interview à écouter: notre ami Fabien Bouglé explique en quelques mots ce qu’il se passe. Vous le retrouverez en chair et en os, à Déols avec notre CIER (Collectif Indre Energies Responsables) le 18 décembre 18H30 ↴




Communiqué de presse suite AGE 21/10/2023

Pour télécharger le communiqué, c’est ici :

COMMUNIQUE PRESSE AGE PDVCN-ABS 21 10 2023 – Signé

Version texte :
Communiqué de presse suite Assemblée Générale Extraordinaire de l’association « Pas de vent chez nous —Avenir Boischaut Sud » (PDVCN-ABS) du 21 octobre 2023

L’assemblée générale extraordinaire de l’association PasDeVentChezNous-Avenir Boischaut sud s’est tenue à Celon ce samedi 21 octobre 2023, avec une trentaine de participants.
En premier lieu, le président Jean Panel a fait un bilan de l’avancée de l’action PDVCN-ABS sur le projet « Les Sables ». Suite à la décision du 11 avril 2023 de la cour administrative d’Appel de Bordeaux d’annuler l’arrêté de refus du Préfet de l’Indre et d’accorder l’autorisation environnementale au promoteur de construire le Parc éolien, l’association PDVCN ABS a décidé de mener deux recours : un recours en « tierce opposition » avec 39 mandats et un recours contre l’arrêté de prescription du préfet de l’Indre du 8 aout dernier qui fixe les modalités de mise en oeuvre du parc éolien. L’association s’est attachée un avocat à la Cour pour mener ce combat. Le Président a rappelé le poids des mandats des collectivités pour faire pencher la balance de notre côté. Les mandats attendus de la municipalité de Celon sont d’une importance cruciale : en effet, la commune, située entre Bazaiges et Vigoux, se retrouverait particulièrement lésée puisqu’elle subirait tous les inconvénients du parc éolien sans en retirer aucun avantage.

Les objectifs de cette assemblée étaient de :
1. remplacer le poste vacant de secrétaire ;
2. discuter d’un élargissement du bureau aux amis de Luant contre un projet de parc éolien autour de l’étang de DURIS ;
3. de recueillir une demande d’appel à l’aide de l’association EDBS (Environnement Durable en Boischaut Sud) contre des projets d’implantation de parc éolien à Parnac, et La Châtre-Langlin ;
4. et se positionner vis à vis d’ un projet de parc photovoltaïque sur un plan d’eau à Saint-Benoît du Sault.

Conclusion des discussions sur les points 2, 3 et 4 : il est plus efficace que chacun se concentre, via la création d’une association ad hoc, sur son propre combat local, et que PDVCN-ABS, avec sa structure et son expérience de travail collectif, vienne en appui à ces associations. Le Collectif Indre Energies Responsables, créé avec 21 associations locales signataires d’une Charte intervient par ailleurs en soutien aux associations dès lors que la cause des énergies responsables est en jeu.

Le bureau de PDVCN a été conforté avec l’élection d’une nouvelle secrétaire et les débats de l’assemblée ont fondé la poursuite des orientations de l’association. Nous pouvons dire que le but de cette AGE a été atteint

Une conférence-debat fixée au 18 décembre 2023 18H30 à Déols à l’initiative du Collectif « Indre Energies Responsables » avec Fabien Bouglé, Marc Fleuret et Pierre Dumont , a été annoncée.
Signé : jean PANEL Président de l’association « Pas de vent chez nous — Avenir Boischaut Sud »




Un flot de machines arrive !

Des enquêtes publiques en veux-tu en voilà ! C’est la Grande Braderie de l’Indre.

En plein PNR, sur les surfaces naturelles, agricoles ou devant vos fenêtres, tout y passe !

Commençons par notre PNR et notre Boischaut sud :

1. Martizay, en plein PNR, pour être sûr de ne manquer aucune destruction de volatiles (moins il y aura de volatiles, plus ils pourront installer de machines) :
https://www.registre-dematerialise.fr/4787/contribuez
Réunion ce jour lundi 2 octobre à 18h en salle Anny Gould (à côté de l’office du tourisme) à Graçay

2. Saint Benoit du Sault : des panneaux solaires pour remplacer champs et bouchures (faites vite, fin = 5 oct)
email ici

Les suivantes ne sont pas dans notre PNR/Boischaut Sud, mais vous concernent quand même :

3. Saint-Lactencien / Villedieu sur Indre (EP clôturée)
Sur nos terres agricoles fertiles, les insectes et chiroptères n’auront plus aucune chance dans le secteur
https://www.registre-dematerialise.fr/4795/contribuez

4. Graçay, le nouveau projet bien-nommé « MONPLAISIR » (TRES DROLE), préparez vos crayons, cela démarre dans quelques jours (11 octobre) (EP clôturée)
https://www.registre-dematerialise.fr/4856/

5. Le Tranger : vous l’aurez compris, quand il n’y en n’a plus, il y en a encore :
L’enquête ouvre le 24 octobre
https://www.registre-dematerialise.fr/4908/

Toutes les installations en cours sont listées ici :

Celles qui sont classées ICPE :
https://www.registre-dematerialise.fr/registres-ouvert

Celles qui ne sont pas Classées Protection de l’environnement (les centrales photovoltaïques)
https://www.indre.gouv.fr/Publications/Enquetes-Publiques-autre-que-ICPE




Second écocide à Saint Benoit Du Sault…

… si vous laissez faire.
Après son étang, les alentous bocagers de Saint Benoit du Sault se font grignoter par l’industrie des panneaux chinois.

Et quelles seront les victimes de cette idée lumineuse ? Votre porte monnaie et l’écosystème !

Ces panneaux ne produiront pas l’hiver pour alimenter votre pompe à chaleur, ni la nuit pour vous permettre de lire au lit, ils ne vous permettront pas non plus de faire griller votre baguette au petit déjeuner. Ils produiront trop en été, lorsque vous serez à la plage. L’hiver, vos vont factures grimperont en flèche pour faire fonctionner les usines à gaz. L’été, leur courant ne vaudra absolument rien et augmentront les risques d’incendie dans notre bocage. Pschitt !

Une biodiversité riche y est pourtant en place depuis des décénnies (pariries fleuries, haies bocagères, chiroptères, avifaune, pédofaune etc), 10Ha vont être rasés, comme à La Chatre L’Anglin qui a vu sa foret de chataigniers et chênes remplacés par une foret d’aluminium et de plastiques au nom de leur « écologie ».

Le bon sens aurait été d’aider et de continuer la restauration de cette zone, laissée à l’abandon. La nature pourrait y reprendre ses droits.
Le bon sens aurait été de cantonner le photovoltaïque aux bâtiments commerciaux et agricoles, mais cela ne leur suffit pas…

Les industriels et les politiques, tous avides de subventions, ne voient pas l’environnement comme l’allié précieux qu’il est à l’Homme, mais un ennemi à abattre ou un pretexte pour vous prendre le peu d’argent qui vous reste.

Dites NON à cet #écocide par courriel avant le 5 octobre midi ddt-ep-stbenoit@indre.gouv.fr

Infos ici

https://www.indre.gouv.fr/Publications/Enquetes-Publiques-autre-que-ICPE/Centrale-Photovoltaique-au-sol-ST-BENOIT-Les-Bandes-de-la-Carriere




Avis favorable pour le projet de LUANT en plein PNR de la Brenne

Chers ami(e)s, c’est avec une grande tristesse que nous avons appris cette terrible nouvelle pour le PNR de la Brenne (qui a pourtant voté contre), et pour ses habitants : l’avis favorable de la commission d’enquête.Aidez-nous à mener la contre-offensive !

Rapport d’enquête à télécharger ici.

Les commissaires enquêteurs ont pris le parti du promoteur sur tous les points.

Les observations défavorables du public à 99% ont été balayées d’un revers de la main par le promoteur et ensuite par les commissaires sans aucun recul.
Aidez-nous à rédiger une contre-enquête, déposez-ci-dessous vos propres remarques, nous en ferons une synthèse. Aidez-nous dans la contre-offensive !

Remarques EP-Luant
Je suis prêt à venir manifester (date et lieu pas encore définis))

Nous n’en resterons pas là, tenez-vous prêts à nous prêter main forte dans les prochains jours, à l’occasion d’une manifestation (en cours d’organisation).
Le préfet a 2 mois pour donner son avis, soit début octobre 2023.




photovoltaïque = risques d’incendies dans nos campagnes

la preuve par l’exemple, bientôt sur nos terres ?

Pourquoi cette centrale solaire crée des incendies à répétition ?




Photovoltaïque, tellement bon pour la biodiversité !

Article à lire au plus vite et pour action à toutes les enquêtes publiques des installations PV

Ces usines mettent en péril directement la biodiversité, à peine moins que les éoliennes, elles ne font que terminer le bilan global désastreux de ce choix politique aux dépens de la biodiversité.
Car nous tenons à le rappeler, les ENRI ne sont pas des choix industriels, mais POLITIQUES.

Nous le rappelons, quel industriel européen non-subventionné se lancerait dans une usine qui détruise l’environnement et ne produise que 13% de l’année ?

https://www.revolution-energetique.com/pourquoi-les-chauve-souris-detestent-les-panneaux-solaires/
Pourquoi les chauve-souris détestent les panneaux solaires